Planification familiale, un pilier de développement pourtant sous-valorisé

Article : Planification familiale, un pilier de développement pourtant sous-valorisé
Crédit: Gettyimages
27 septembre 2023

Planification familiale, un pilier de développement pourtant sous-valorisé

Félicitations, faites-en d’autres. Les enfants sont votre richesse ! “ est un message souvent délivré aux nouvelles mères pour célébrer la maternité. Un autre message, “ Soyez féconds, puissiez-vous avoir beaucoup de fils et de filles ! ” est un vœu adressé aux jeunes mariés, exprimant le souhait d’une descendance abondante. Ces messages reflètent la valeur de la fécondité dans de nombreuses cultures à travers le Bénin, où la croissance de la famille est considérée comme une source de richesse et de bonheur. Cependant, derrière cette célébration de la fécondité se cachent des défis importants en matière de santé reproductive et de planification familiale, qui ont un impact significatif sur les objectifs de développement du pays, comme le ouligne la situation suivante. Au Bénin, la faible utilisation des services de santé de la reproduction en général et de la planification familiale (PF) en particulier contribue fortement aux grossesses rapprochées et répétitives et par ricochet conduit à la poussée démographique. Cette dernière compromet l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) et les objectifs de développement économique et social du pays.

Comment réaliser le développement humain durable dans un contexte où la croissance démographique est plus forte que la croissance économique ? Existe-t-il une relation de cause à effet entre l’accroissement de la population et l’accroissement de la pauvreté ?

Le Bénin en pleine expansion

D’après les données de l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique (INSAE devenu INStaD ), comme indiqué dans le Plan d’Action National Budgétisé de Planification Familiale 2019-2023, la population béninoise a connu une augmentation significative entre 1979 et 2013. Elle est passée de 3,3 millions à plus de 10 millions d’habitants, soit une augmentation de 176 %. Cette croissance contraste nettement avec celle de pays comme l’Irlande et la Nouvelle-Zélande, qui, bien qu’ayant des proportions de population similaires au Bénin en 1979, n’ont enregistré qu’une augmentation de 37 % et 43 % respectivement. Les projections démographiques de l’INSAE estiment la population actuelle du Bénin à plus de 12 millions d’habitants. Pour vous donner une idée, c’est comme si la population du pays avait plus que triplé en seulement quelques décennies.

Source : INSAE

Bien que la croissance économique ait été constante au cours des dernières années, elle n’a pas été suffisamment rapide pour répondre aux besoins croissants de la population.

Source : INSAE

L’enquête de démographie et de santé 2017-2018 a révélé que l’indice synthétique de fécondité au Bénin est de 5,7 enfants par femme alors qu’il était précédemment établi à 4,9 enfants par femme. Lorsque nous parlons de l’indice synthétique de fécondité, nous faisons référence à un nombre qui représente en moyenne combien d’enfants une femme donne naissance au cours de sa vie. En d’autres termes, il mesure la fécondité d’une population. Chaque femme au Bénin a environ 5,7 enfants au cours de sa vie. Plus cet indice est élevé, plus il y a de naissances, ce qui peut avoir un impact sur la croissance de la population. Cela signifie que la population du Bénin augmente rapidement et pourrait dépasser les capacités de production et de distribution des ressources du pays. Ces statistiques placent le Bénin parmi les pays ayant la croissance démographique la plus rapide du monde. L’accroissement continu de la population peut entraîner des défis en matière de prestation de services essentiels tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. Imaginez que vous viviez dans une ville où la population augmente si rapidement qu’il devient difficile de répondre aux besoins de tout le monde en matière d’éducation, de santé et d’emplois. C’est exactement la situation à laquelle le Bénin est confronté aujourd’hui.

Les politiques publiques et les réformes sociales menacées

“ Si la dynamique démographique actuelle reste maintenue, notre population pourrait doubler d’ici 2050. “

bio Tchané

« Si la dynamique démographique actuelle reste maintenue, notre population pourrait doubler d’ici 2050 », a estimé le ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ lors de la célébration de la 34eme journée mondiale de la population à Savè. Ces projections démographiques sont des estimations basées sur les tendances actuelles de la population, et elles jouent un rôle essentiel pour anticiper l’évolution de la population du Bénin. Une croissance démographique non maîtrisée peut engendrer des défis économiques, sociaux et environnementaux si elle n’est pas gérée de manière efficace.

« La taille d’une population et sa jeunesse peuvent être un atout, son augmentation trop rapide est un frein pour son développement. Quand dans un pays la demande en matière d’éducation, de santé et de l’emploi croît beaucoup trop vite que l’investissement et l’offre dans ces trois domaines, le pays s’appauvrit », avait déclaré le Président de la République du Bénin, Patrice Talon au cours d’une interview accordée au média français Le Figaro. En claire, Patrice Talon soutient que l’explosion démographique constitue un frein au développement car dit-il, l’État se trouve souvent dans l’incapacité de satisfaire toutes les demandes de ses citoyens, en particulier lorsque la population connaît une croissance exponentielle.

Après analyse des résultats de la réunion administrative sur les Assises Nationales du Bénin concernant la croissance démographique et le développement, il est clair que la croissance démographique a des répercussions majeures sur la demande de biens et services sociaux, engendrant d’importantes conséquences sur les dépenses publiques. Pour exemples, selon les projections dans le secteur de la Santé, l’État aura besoin de recruter plus de 22.777 médecins et d’investir plus de 144,04 milliards de FCFA à l’horizon 2050 pour la formation des ressources humaines en Santé. Ce qui est énorme. Quant aux Enseignements Maternel et Primaire, d’ici 2050, il y aura un besoin de 1.650 salles de classe à construire et 6.890 enseignants complémentaires à recruter au rythme de la population scolarisée. En ce qui concerne l’Enseignement Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle, il ressort que si rien n’est fait face à cette forte croissance démographique, le Gouvernement aura à investir dans ce sous-secteur plus de 30.051, 84 milliards de FCFA d’ici 2050. Un investissement très lourd se dégage également au niveau de l’enseignement supérieur avec un besoin de recrutement de 850 enseignants par an en moyenne contre 100 retenus en 2023. Et pour la construction, la réhabilitation des infrastructures universitaires modernes, il y aura un besoin annuel estimé à 45 milliards de FCFA contre 20 à 25 milliards de FCFA. Wilfried Léandre Houngbédji, le porte parole du gouvernement explique que la croissance démographique actuelle compromet les réformes et les ambitions du pays. « Vous avez une commune au Bénin où on a tellement procréé que, en un an, rien que les naissances dans cette commune, génèrent un besoin de 400 salles de classe dans cinq ans, quand ces enfants vont commencer l’école. Si vous laissez faire comme ça et que chacun fait le nombre d’enfants qu’il veut, comme il veut, quand il veut et où il veut, il y a des risques majeurs que les réponses que l’Etat apporte, montrent toujours des limites et nous aurons toujours des insatisfactions », explique Wilfried Léandre Houngbédji.

Les naissances incontrôlées, un fardeau pour les familles

À Bohicon, les parents Marie et Pierre, luttaient chaque jour pour subvenir aux besoins de leur grande famille. Leurs maigres revenus ne suffisaient pas à nourrir, habiller et éduquer tous leurs six enfants. Les conditions de vie étaient précaires, avec une seule petite pièce pour toute la famille. Les parents étaient épuisés, tant physiquement que mentalement, par les responsabilités financières et émotionnelles qui découlaient de l’éducation des enfants. Ils n’avaient pas les moyens de leur offrir les opportunités dont ils rêvaient et se sentaient impuissants face à cette situation. Malheureusement, l’absence de planification familiale avait conduit à une forte natalité pour cette famille.

Dans un village reculé du Bénin vit le couple Mamadou et Aïssatou. Ces derniers se préoccupaient de plus en plus des problèmes de santé auxquels leur famille est confrontée. Avec sept enfants à charge, ils ne pouvaient pas se permettre de payer les frais médicaux et les médicaments nécessaires. L’accès aux soins de santé de base était un défi constant, et les maladies se propageaient rapidement dans la maisonnée. Aïssatou, la mère, se rappelait une situation où son plus jeune enfant avait été gravement malade. Elle ne pouvait pas se permettre de se rendre rapidement à l’hôpital, ce qui avait entraîné des complications. Elle éprouvait une profonde détresse et se sentait coupable de ne pas avoir pu offrir les soins médicaux nécessaires à ses enfants. Cette situation pourrait aussi porter préjudice à l’éducation des enfants. C’est le ça de Fatou et Amadou, une famille de neuf enfants. Ils ont toujours rêvé d’offrir une éducation de qualité à leurs enfants, mais la réalité était bien différente. Les ressources limitées rendaient ardue la couverture des frais de fournitures scolaires et d’uniformes pour l’ensemble des enfants. Fatou assistait aux cérémonies de soutenance des enfants des voisines mais elle se sent accablée par le fait que ses propres enfants n’ont pas pu atteindre ce niveau d’éducation. Certains de ses enfants ont quitté l’école prématurément pour aider financièrement la famille ou contribuer aux tâches domestiques. Fatou et Amadou se demandaient quel avenir leurs enfants auraient sans une éducation solide, conscients de ce que avoir de nombreux enfants avait eu un impact direct sur leurs opportunités éducatives.
Ces histoires décrivent les difficultés rencontrées par certaines familles ayant un grand nombre d’enfants au Bénin.

La planification familiale comme solution

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Reçu sur la chaîne française Lci, le 5 mars 2023, le Président béninois Patrice Talon soutient qu’il est impératif d’agir pour limiter le taux de natalité face à la démographie galopante en Afrique . « Il faut trouver les moyens d’inciter au contrôle des naissances…. Il faut que les dirigeants africains que nous sommes, nous œuvrons pour le bien-être de nos concitoyens aujourd’hui et demain », a-t-il préconisé. Wilfried Léandre Houngbédji partage le même point de vue que le Président Patrice Talon. Il ajoute qu’il faut faire les enfants suivant un rythme, suivant les moyens dont on dispose et ne pas les faire en pensant les envoyer à tel cousin qui est dans telle ville ou tel oncle qui a plus de moyens.

Un nombre croissant d’hommes et de femmes reconnaissent les avantages de l’adoption de méthodes modernes de contraception pour espacer les naissances et améliorer le bien-être familial. Odette, une mère béninoise, accueille favorablement le planning familial. Elle montre sa préoccupation face à la pression croissante sur les ressources et les infrastructures du pays résultant de la croissance démographique. Pour elle, restreindre le nombre de naissances contribuerait à alléger cette pression et à mieux répondre aux besoins fondamentaux de chaque enfant, notamment l’éducation, les soins de santé. Elle souligne également l’importance de la planification familiale pour le bien-être des femmes, leur autonomisation et leur contribution au développement socio-économique du pays.

Étienne, un jeune artisan, estime que le contrôle des naissances est essentiel pour stimuler le développement économique du Bénin. Il met en évidence que la croissance démographique rapide peut provoquer une hausse du chômage et une concurrence plus intense pour les postes. Pour lui, une population maîtrisée permettrait une meilleure allocation des ressources, favoriserait l’investissement dans des secteurs clés, créant ainsi davantage d’opportunités d’emploi tout en réduisant la pauvreté grâce à une distribution plus équitable des ressources disponibles.
Tout comme Odette et Étienne, d’autres individus consentent à la politique de contrôle des naissances envisagée par le gouvernement pour des raisons variées.

Méthodes contraceptives, les femmes partagent leurs expériences

Les méthodes contraceptives jouent un rôle crucial dans la vie des femmes, leur permettant de planifier leur famille et de prendre des décisions éclairées concernant leur santé reproductive. Trois femmes interrogées ont accepté partager leurs expériences personnelles tout en décrivant les avantages des différentes méthodes contraceptives. Leurs témoignages mettent en lumière l’importance de l’accès à des options contraceptives sûres, efficaces et adaptées aux besoins individuels. Une femme mariée de 26 ans, mère de trois enfants, recherche une méthode contraceptive injectable, préférant une option plus fiable après avoir précédemment utilisé des préservatifs. « On ne sait jamais avec les hommes. Il suffit d’une petite dispute, d’un malentendu ou bien qu’il boive trop. Ça peut l’amener à ne pas porter de préservatif et je pourrais me retrouver enceinte », a-t-elle confié. Elle pense passer à Jadelle, comme ses amies, pour ne pas avoir à revenir au centre de soins tous les trois mois.

Amina, une mère de deux enfants, partage son expérience avec le dispositif intra-utérin (DIU), une méthode contraceptive réversible qui offre une protection à long terme sans nécessiter une utilisation quotidienne ou hebdomadaire. « J’apprécie le fait qu’il soit facilement réversible, me permettant de planifier une grossesse lorsque je le souhaite. Le DIU offre une tranquillité d’esprit et une flexibilité. » a-t-elle expliqué.

Aïssatou, une mère de trois enfants, relate son expérience avec la planification familiale à long terme, telle que la ligature des trompes. « La ligature des trompes a été la meilleure décision pour moi après avoir atteint le nombre d’enfants souhaité. Cette méthode m’a permis de prendre une décision irréversible concernant ma fertilité. J’apprécie la tranquillité d’esprit et l’assurance de ne pas avoir de grossesses non planifiées à l’avenir. La ligature des trompes offre une stabilité et une certitude pour ma famille » , apprécie-t-elle.

Les barrières à la planification familiale

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La planification familiale est confrontée à divers obstacles, dont la tradition pronatale, les oppositions religieuses, les craintes liées aux effets secondaires et les rumeurs. François, un père béninois attaché aux valeurs traditionnelles, est contre la politique de contrôle des naissances. Il considère que cette mesure est contraire à la nature et à la culture béninoise, qui accordent de l’importance aux familles nombreuses. Il craint également que cette politique ne porte atteinte au droit des couples à décider du nombre d’enfants qu’ils désirent

L’impact de la religion est l’obstacle qui a été le plus souvent mentionné lors des entretiens. Une femme mariée de 33 ans, mère de trois enfants, a hésité à utiliser les services de planification familiale en raison de sa religion. Elle est membre d’une église qui considère la planification familiale comme un acte contraire à la procréation naturelle.

Le coût, l’accessibilité géographique, et le temps nécessaire pour obtenir des services de planification familiale sont des facteurs ayant un impact direct sur la demande et l’accès à la contraception moderne. Moussa, originaire de Dekanmey, un arrondissement de la commune de So-Ava, partage son expérience : « Pour ma femme, l’accès aux services de planification familiale a toujours été un défi majeur. La clinique de santé la plus proche se trouve à des heures de route, ce qui complique l’obtention d’informations et de contraceptifs, avec des coûts de transport élevés.»

Des préoccupations subsistent concernant les possibles effets secondaires des contraceptifs. Des rumeurs relatives à des risques pour la santé ou à des préoccupations concernant la fertilité à long terme peuvent décourager certaines personnes de choisir des méthodes contraceptives. Mariam a toujours eu des doutes quant aux éventuels effets secondaires des contraceptifs. Elle prétend avoir entendu des récits effrayants de femmes qui ont connu des problèmes de santé après avoir utilisé certaines méthodes contraceptives. Ces histoires l’ont dissuadée pendant de nombreuses années. Cependant, récemment, elle a décidé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des informations fiables. Celui-ci lui a expliqué en détail les avantages et les risques de chaque méthode contraceptive, ce qui lui a permis de prendre une décision éclairée

Les mesures à prendre par le gouvernement pour relever les défis

A l’horizon 2030, le Bénin est un pays où la population en particulier les personnes vulnérables (femmes, filles, personnes vivant avec un handicap) bénéficient d’un accès équitable aux services de planification familiale de qualité contribuant ainsi à son développement harmonieux. L’objectif principal du Plan d’Action National Budgétisé de Planification Familiale 2019-2023 du Bénin est d’augmenter le taux de prévalence contraceptive moderne de 15,8% en 2019 à 21,8% en 2023. Cela sera réalisé en améliorant l’accès à une gamme complète de services de planification familiale abordables et de qualité pour tous les couples, y compris les individus, les adolescents et les jeunes, sans coercition, basée sur les droits humains. L’accroissement de l’utilisation des services PF nécessite certaines actions pouvant accélérer la demande et l’offre.

Sur le plan de la communication, le gouvernement peut lancer des campagnes de communication nationales qui mettent en avant les avantages de la planification familiale pour les familles et la société.Ces campagnes devraient inclure des messages clairs sur les différentes méthodes contraceptives disponibles, leurs avantages et leurs effets secondaires potentiels. A cet effet, il s’agira d’utiliser une variété de médias, y compris la télévision, la radio, les médias sociaux et les affiches, pour atteindre un large public.


Susciter un engagement plus fort des leaders communautaires et religieux en faveur de la planification familiale, favoriserait la demande et l’utilisation des services de PF au Bénin. Des efforts intéressants sont en train d’être déployés afin de travailler en collaboration avec les responsables religieux. Par exemple, le Projet SWEDD-Bénin a organisé avec L’Union Islamique du Bénin le mardi 19 septembre à Cotonou l’atelier national de réflexion des leaders musulmans sur les enjeux démographiques, réflexion sur la position et les orientations de l’Islam. Même si cela n’a pas amené ces groupes à soutenir activement la planification familiale, ils ne sont désormais plus autant opposés. Dans ce sens, il faudrait encourager davantage les leaders religieux à aborder le sujet dans leurs sermons et à promouvoir une approche équilibrée entre la foi religieuse et la santé reproductive. Impliquer activement les chefs de village et les dirigeants communautaires pour promouvoir la planification familiale au niveau local.

En ce qui concerne l’accessibilité géographique et financière, il convient de réduire les coûts liés à la planification familiale en subventionnant les contraceptifs et les services de santé reproductive. Faudrait-il mettre en place des centres de santé abordables et accessibles dans les zones rurales, éloignées ou défavorisées. Aussi, encourager les programmes de planification familiale dans les écoles et les lieux de travail, offrant ainsi aux jeunes et aux adultes l’accès à des informations et des services.

En fin de compte, la planification familiale est un pilier fondamental du développement humain durable au Bénin. Il est de la responsabilité de tous les acteurs, du gouvernement aux organisations religieuses en passant par la société civile, de travailler ensemble pour faire de la planification familiale une réalité accessible à tous, pour le bien-être de la nation béninoise et de ses générations futures.


Sources consultées

Compte rendu du conseil des ministres du 03 Mai 2023
https://sgg.gouv.bj/cm/2023-05-03/

Journée Mondiale de la Population édition 2023 au Bénin
https://www.gouv.bj/article/2305/34eme-edition-journee-mondiale-population-save-enjeu-transition-demographique-explique-populations/

Campagne nationale de planification familiale et de survie de l’enfant
https://swedd.bj/2021/12/31/campagne-nationale-de-planification-familiale-et-de-survie-de-lenfant-le-swedd-benin-pour-une-prevalence-contraceptive-ambitieuse-de-25-dici-2030/

Plan d’action national budgétisé de planification familiale du Bénin 2019-2023
https://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PA00TZ16.pdf&ved=2ahUKEwjHsvOX88eBAxUdzQIHHUX9AQIQFnoECBoQAQ&usg=AOvVaw3Q7NqIbTazYDSSnlxB7K26

Préparatifs des assises nationales : les impacts de la croissance démographique sur la vie des populations à l’horizon 2030-2050 présentés à l’appareil administratif
https://www.gouv.bj/article/2357/preparatifs-assises-nationales-impacts-croissance-demographique-populations-horizon-2030-2050-presentes-appareil-administratif/

La cinquième enquête démographique et de santé du Bénin en 2017-2018 (EDSB-V 2017-2018)
https://instad.bj/images/docs/insae-statistiques/enquetes-recensements/EDS/2017-2018/1.Benin_EDSBV_Rapport_final.pdf

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