Système LMD : trois dispositifs pour le suivi des apprenants

Depuis 1998, avec le processus de Bologne, l’enseignement supérieur en Afrique francophone est alors confronté au défi de l’adoption du schéma LMD ( Licence- Master- Doctorat ). Ce système a pour objectif de répondre aux enjeux de la compétition internationale, en relevant les défis scientifiques et économiques. Pour réussir dans le système LMD, l’apprenant doit aborder la formation avec un projet professionnel.

Qu’est-ce qu’un projet professionnel ?

Selon le site avista, un projet professionnel se définit comme l’objectif que vous visez dans le monde du travail et les moyens, la stratégie que vous mettez en œuvre pour le réaliser. Il ne s’agit pas uniquement d’un métier. Cela peut s’étendre à un poste précis. Il peut englober un type d’entreprise dans lequel vous souhaitez évoluer, un rythme de travail qui vous conviendrait, un niveau de responsabilité particulier, une situation géographique. Avoir en tête un projet professionnel constitue une véritable source de motivation. Il s’avère beaucoup plus agréable et stimulant de se donner les moyens pour avancer lorsque l’on s’est fixé un but à atteindre. Or, bien souvent au début des études, ce projet professionnel n’est pas complètement élaboré par l’étudiant. Il convient donc de l’accompagner dans ce processus et cela doit se faire tout au long de son cursus.

Dispositifs de suivi et d’accompagnement dans le système LMD

Pour accompagner efficacement l’apprenant, il faut mettre en place les dispositifs suivants :

• Accueil et information des apprenants entrants. Au moment où l’apprenant entre à l’université, il doit être pris en charge par des conseils académiques. Ceux-ci l’aideront à clarifier son projet professionnel de manière à se donner un projet de formation adapté tant à ses aptitudes qu’aux réalités du contexte.

• Service d’orientation et de réorientation. L’apprenant doit ajuster son parcours tant qu’il est en formation. Il doit, en effet, s’assurer de l’adéquation de son projet de formation professionnelle avec son parcours de formation. Il est aidé dans cette démarche par des services d’orientation et de réorientation.

• Service d’aide à l’insertion professionnelle. Malgré la mise au point de parcours professionnalisant, il demeure obligatoire d’aider les apprenants à réussir leur insertion professionnelle. Les universités auront alors recours à des services aidant les apprenants dans leur recherche d’emploi, dans leurs premières expériences professionnelles, etc. Cela peut être pris en charge par des services spécialisés mais aussi par d’autres structures comme les associations d’anciens apprenants.